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MES GOÛTS REUNIS
5 août 2013

CR Salem Church 3 mai 1863-30 juillet 2013. Scénario Billy Yank

Le mardi 30 juillet 2013, les membres du club valognais "Aigles et bannières" étaient réunis autour d'une table pour rejouer l'affrontement de Salem church, célébre épisode de la bataille de Chancellorsville.

Le contexte :

Ignorant de la défaite cuisante infligée à l'armée du Potomac par Lee et Jackson, le général Sedgwick, commandant du 6me corps de l'Union, séparé du gros des troupes, remporte un beau succès en s'emparant des hauteurs de Fredericksburg. Mais la progression des fédéraux est ralentie par la brigade Willcox reculant pas à pas jusqu'à ce que les renforts soient en vue. Il décide de livrer bataille près de Salem church. Sedgwick lance la brigade Brooks à l'assaut et remporte des succès notables dominant les sudistes par le nombre mais les renforts confédérés, galvanisés par leurs succès à Chancellorsville, affluent et repoussent sytématiquement tous les assauts des bleus. La nuit vient mettre un terme au combat.

Le scénario :

Il s'inspire des événements survenus entre 17h30 et la tombée de la nuit.

Les forces nordistes sont commandées par le général Didier et les renforts par le général Yves. Côté sudiste, la défense est confiée au général Jean-Louis et les renforts au général Fred.

100_2484Une partie du champs de bataille avec au centre la fameuse église.

 

Du haut du clocher de l'église, le Brigadier General Willcox observe les premiers mouvements ennemis. Il sait que de la résistance de ses troupes dépend la victoire. S'il  parvient à tenir et que les renforts arrivent rapidement, alors la victoire sera à portée de fusil.

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Le général Willock dans l'église de Salem (nota : comme il n'était pas possible de placer la figurine à l'intérieur, la presence du général est indiqué par le marqueur sur le toit) les 2 régiments de la brigade Willcocks, des cracks,  sont déployés derrières les barrières

Brook envoie sa cavalerie reconnaître le terrain. Les éclaireurs révèlent la présence de troupes ennemies dans l'église. Avant même qu'un ordre de repli puisse être donné, les vétérans de la brigade Mahone ouvrent le feu sur les malheureux cavaliers. (note : le défenseur bénéficie d'un placement caché)

100_2489Premier engagement au centre.


Le feu terriblement meurtrier des sudistes solidement retranchés provoque de lourdes pertes dans les rangs nordistes et leur déroute.

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Pendant ce temps, 3 régiments nordistes, dont un de Sharpshooters, montent à l'assaut soutenus par une artillerie meurtrière. Les rebs, malgré des pertes sèvères, tiennent le choc et ébranlent les lignes ennemies. Le moral des confédérés est d'autant plus haut qu'une excellente nouvelle vient de leur parveniir : les renforts du général Fred sont là ! : 2 brigades d'infanterie et une batterie d'artillerie.

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Sur l'autre partie du champs de bataille les choses évoluent : un régiment de "bleus" monte à l'assaut tandis que leurs camarades tentent de prendre l'église de force.

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Le général Didier est serin : même si la résistance sudiste est plus forte que prévue, il sait qu'il a le nombre pour lui.

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Cependant une question le taraude : mais où est donc passé..... le général Yves? Une estaffette accourt lui apportant la bonne nouvelle : "Sir, les renforts sont là !"

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Hélas ! la joie est de courte durée. Une mauvaise nouvelle lui parvient : le général commandant l'assaut sur l'aile gauche a été tué ! Aussitôt, un colonel  prend le commandement du régiment .

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 Sur le flanc gauche, alors que les renforts montent en ligne, les choses se déroulent de manière imprévue : le régiment de" bleus" tombe dans une embuscade tendue dans un bois par des cavaliers sudistes démontés.

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Le commandement confédéré profite de la situation pour faire pivoter un de ses régiments afin de prendre les malheureuses recrues en enfillade les mettant en déroute.

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La déroute des recrues inquiète les autres unités (ils doivent tester leur moral) et, si elles tiennent bon, la confusion s'installe cependant.

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Pendant ce temps, sur l'autre secteur du champs de bataille la situation ne fait qu'empirer. Si deux régiments sudistes ont été mis en déroute et une batterie d'artillerie a été détruite, les vétérans retranchés dans l'église provoquent la déroute des Yankees tandis que le régiment privé de son général est en sérieuse difficulté menaçant d'être pris de flanc par les renforts du général Fred. Ce dernier, cependant, légèrment incommodé suite à l'explosion d'un obus, passe le commandement à un jeu officier prometteur du nom de Nicolas. (précision : contrairement à certaines rumeurs, cet officier n'est pas d'origine hongroise mais française). Seule bonne nouvelle pour les fédéraux : les sharpshooters ont franchi la route et manoeuvrent sur le flanc ennemi.

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L'atillerie nordiste prend pour cible les nouveaux venus sans leur faire de réels dégâts et l'inévitable se produit : les fédéraux craquent et partent en déroute laissant les sharpshooters esseulés et démoralisés. Le général nordiste ne peut que constater le désastre.

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 Cependant, le général nordiste ne compte pas s'avouer vaincu sans un dernier baroud d'honneur. Il ordonne à son artillerie de prendre l'église pour cible dans l'intention de l'incendier et d'enfumer les rebs comme des rats dans leur trou. Il ne réussit que trop bien et les confédérés se voient dans l'obligation d'évacuer le saint édifice.

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Sur l'autre flanc, le général Yves ne peut que constater l'incapacité de ses troupes à manoeuvrer correctement. Les deux officiers reconnaîssent leur défaite, la nuit venant mettre un terme aux combats. Les yankees ne devaient pas passer et ils ne sont pas passés ! Vive la Confédération ! South for ever !

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Debriefing : Le résultat est conforme à celui de la véritable bataille : les nordistes ne sont pas passés et les renforts sudistes sont arrivés à temps, comme en 1863. Ce qui indique le très bon niveau d'historicité de la règle de Pierre Laporte. Une très belle partie acharnée comme on les aime. Un grand merci à mes subordonnés Fred et Nicolas pour leur efficacité. Chapeau bas à nos adversaires qui se sont battus comme des braves et ont été à deux doigts de remporter la victoire, ou du moins,  d'empêcher la nôtre.

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