Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MES GOÛTS REUNIS
american civil war
24 mai 2014

CSS Little Rebel (1/500)

Ma première réalisation  en vue de parties navales sécession. Il s'agit d'une canonnière sudiste, CSS Little Rebel, armée de 3 canons de 12 livres lisses (12 pdr Smoothbore)

LR2

 

Publicité
Publicité
29 décembre 2013

Salon Maquettexpo 2013 à Cherbourg.

L'association "Aigles et bannières du Cotentin était présente au salon du modélisme de Cherbourg les 7 et 8 Décembre dernier.

Table Sécession :

100_2916

100_2786

100_2788

100_2825

100_2827

100_2844

100_2846

100_2902

100_2908

100_2909

100_2924

100_2925

100_2926

21 septembre 2013

Miller's Cornfield. Bataille d'Antietam. 17/09/1862

Le samedi 17 septembre, soit exactement 151 ans après la bataille, les membres du club valognais "Aigles et bannières en Cotentin" se sont retrouvés pour rejouer un célèbre épisode de la bataille d'Antietam : Miller's Cornfield. Les forces confédérées étaient commandées par le Général   Jean-Louis et le général de division Emmanuel. Les fédéraux avaient à leur tête le Général Didier et le général de division Karim.

Quelques vues du champs de bataille avec le fameux champs de maïs réalisé par Yves, l'arbitre de la partie qui était à objectifs. Ceux-ci étaient les bois, le champs de maïs et la ferme. Qui tenait la majorité de ces objectifs au bout de 6 tours de jeu remportait la partie.

01

02

Comme à leur habitude, les fédéraux avaient acheminé par chariots tout le ravitaillement nécessaire :

03

04

Les troupes se mettent en place. Ici, l'artillerie confédérée de la 2me division du général Stark (aucune parentée avec le capitaine du 22me de cavalerie dans lequel servent le caporal Blutch et le sergent Chesterfield.... heureusement !)....

05

.... tandis que l'infanterie (brigade Waren) se déploie dans les vergers et que la cavalerie démonte aux abords du champs de maïs, prêts à contrer une attaque ennemie. Quant à la division du général Lawton, elle demeure cachée afin de surprendre l'ennemi.

 

07Les observateurs signalent des mouvements nordistes. En effet, une division complète comprenant deux régiments d'élite (les zouaves de New York et l'Iron Brigade) marchent sur les bois du flanc gauche. 50 points de victoire sont à récolter et le général yankee a décidé de mettre le paquet.:

08

Sur le flanc droit l'artillerie nordiste s'avance sur la route au nord de la ferme Miller tandis que l'infanterie marche sur le champs de maïs.

11B

Les sharpshooters de l'Union, tels des loups, sortent du bois à l'extrême droite du champs de bataille. Alors qu'il s'apprêtent à traverser la route, une mauvaise surprise les attend : les sharpshooters du 1th North Carolina les attendent dans le bois d'en face :

12

Pendant que l'infanterie prend position dans le champs de maïs, l'artillerie, imprudement avancée sur la route, subit le feu ennemi et perd 3 canons avant même d'avoir déttelé ! :

13

Peu de temps après, les artilleurs nordistes, démoralisés, parviennent à mettre en batterie leur unique canon restant :

14

 

Sur la gauche, les premières lignes nordistes tombent sur les hommes de la division Lawton embusqués dans les bois. Le général nordiste, n'est cependant pas pris au dépourvu, s'attendant à trouver des troupes ennemies à cet endroit. Il compte sur la qualité de ses hommes, en particulier les Zouaves, pour les en déloger :

15

Ce qu'il ignorait cependant, c'est qu'il aurait affaire à toute une division ! Lawton très avisé, avait décidé de placer ses deux brigades dans le bois, les régiments se soutenant mutuellement. Les généraux Douglas et Hays, n'hésitant pas à payer de leur personne en restant au plus près de leurs troupes pour les soutenir. Hays verra, d'ailleurs, par deux fois la mort de près. Mais les hommes du 13th Georgia pris sous un feu dévastateur subissent de lourdes pertes :

19
Prudent, le général sudiste fait se replier le 13th Georgia réduit à sa seule compagnie de commandement. Il évite ainsi sa destruction (détruire un régiment rapporte 5 PV) laissant la défense du côté N-O du bois au seul 31th Georgia.

24

Alors que les batteries des deux camps se canonnent allégrement, de nouveaux régiments nordistes, dont la fameuse Iron brigade, arrivent sur le lieu des combats. L'un des régiments est envoyé contourner le dispositif ennemi.

25

27

Sur le flanc droit de l'attaque, la situation est complétement bloquée. Les sharpshooters continuent de se fusiller dans les bois, le champs de maïs est aux mains des yankees qui, hésitants, n'osent pas sortir de cet abri tout relatif. Bonne nouvelle cependant une batterie vient de se déployer et des renforts arrivent. Mais seront-ils là à temps pour faire basculer la victoire dans leur camp?

26

Au centre, la situation ne se débloque pas. Les nordistes contestent toujours le champs de maïs, les cavaliers texans leur interdisant de continuer plus loin. L'arrivée d'un régiment frais et  de la cavalerie apporte une touche d'espoir. Le général choisit, de plus, de redéployer son artillerie.

28

Alors que l'espoir renaissait dans le coeur des yankees, un cri retenti : "Le général est mort !" . En effet, celui -ci gisait, touché à la tête par une balle perdue. La nouvelle ébranla les hommes. Désormais, la perspective de percer au centre devenait illusoire.

32

Sur le flanc gauche la situation n'était guère meilleure. Si les texans du 1st regiment subissaient de sérieuses pertes, le soutien de leur général et du 5th Texas les aidait à ne pas perdre pied. Par contre, côté fédéral, le moral des Zouaves new-yorkais était sérieusement ébranlé par les lourdes pertes subies. Quant au régiment venu les soutenir, les pertes sont telles qu'il ne représente plus vraiment une menace.

29

Epilogue : A l'issue du 6me et dernier tour, le général fédéral Didier reconnu la défaite de ses forces. Le résultat de la partie étant conforme au résultat historique. Interrogé par notre correspondant, il confia : "encore quelques tours et je prenais ce bois d'assaut".  Nul doute que les pertes auraient été terribles de chaque côté mais, sans percée au centre, est-ce que cela aurait suffit pour remporter la victoire? Les confédérés célèbrèrent leur victoire, satisfaits d'avoir pû épargner la vie de beaucoup de braves guerriers.  God save the South !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 août 2013

CR Burnside Bridge

Le samedi 17 Août, les membres du club valognais "Aigles et Bannières du Cotentin" se réunissaient pour disputer 3 parties : une sur la seconde guerre mondiale, une autre sur le premier Empire voyaient s'affronter polonais et français dans la région de Leipzig; enfin, la troisième partie consacrée à la Sécession,  était inspiré librement de la bataille de Burnside Bridge avec un effectif renforcé par rapport à la bataille historique et des unités non présentes masi que les joueurs avaient envie d'utiliser.. Une nouvele fois, allaient s'affronter les généraux Jean-Louis et Didier, ce dernier ayant une revanche à prendre sur son adversaire (voir CR précédent)

Le champs de bataille était fourni en bois et barrières avec une rivière considérée comme du terrain difficile et franchissable à guet ou par un pont.

100_2582

100_2583D'entrée de jeu, les nordistes donnent le ton :agressif, le général de l'Union compte bien se rendre maitre des deux rives. Les yankees attaquent sur deux axes : à travers bois et sur le pont. De l'autre côté, les confédérés sont prêts à les recevoir malgré leurs faibles forces. Pour l'occasion, ils recoivent le renfort d'une unité de prestige : les 1st Cherokee Mounted Rifles, connus pour leur bravoure au combat, leur férocité mais aussi leur indépendance.

100_2585

La situation évolue très vite : tandis que les zouaves s'engagent sur le pont les premiers affrontements ont lieu dans les bois.

100_2586

100_2587

 

C'est avec joie que le général confédéré voit arriver des renforts : une brigade d'infanterie, de la cavalerie et de l'artillerie. Cette dernière se met en position sur la route de façon à la prendre en enfilade.

100_2588

 

Il était temps car voici que les Zouaves ont franchi le pont et chargent les texans ! Fort heureusement, le colonel du régiment a fait mettre une des compagnies en flanc refusé ce qui permettra de limiter les dégâts. Cependant, malgré leur bravoure, les texans plient et doivent abandonner leur position.

100_2590

100_2591

 Sur le flanc gauche sudiste la situation évolue rapidement. Les renforts arrivant, le général de la première brigade fait se replier l'unité d'infanterie embusquée dans le bois. Ceux-ci accueillent l'ordre de repli avec soulagement, épuisés par la furieuse fusillade qui les laisse à cours de munitions.

100_2593

 

L'artillerie, de son côté, après voir pris les Zouaves en enfilade, leur faisant peu de dégâts, doit subir une attaque de ces derniers soutenus par l'Iron Brigade qui vient de franchir le pont. Les confédérés perdent une batterie provoquant un test de moral des autres unités à proximité auxquels s'ajoutent ceux dûs au repli. Toute la brigade devient démoralisée et la plus grande confusion régne dans les rangs des rebelles d'autant plus qu'un orage a éclaté peu de temps auparavant, détrempant le terrain.

100_2595

  

Alors que la cavalerie se déploie (les Cherokees daignent enfin se mettre en route) les rebelles jouent de malchance : le général commandant la première brigade est mortellement touché par une balle perdue.

100_2598

 

La mise en déroute d'un régiment d'infanterie provoquant, par ricochet celle de plusieurs autres unités, le général confédéré ne peut que constater l'effondrement de son aile gauche.

100_2608

 

Le général nordiste pousse son avantage et taille en pièce les régiments confédérés. L'aile gauche ne peut plus être sauvée

100_2611 

La situation n'est guère brillante : alors que l'aîle gauche s'effondre, que le centre est affaibli, plusieurs unités sont dans un état lamentable n'ayant plus de chaussures ou de munitions (via le tirage de cartes événement comme pour l'orage précédemment. Règle maison.). Pour couronner le tout une vague bleue déferle sur le flanc droit jusqu'ici tenu hors des combats. Le général confédéré dépêche sur place son unité de cavalerie indienne ainsi qu'une baterrie d'artillerie en soutien de deux régiments embusqué dans les bois. Les fantassins, tels des loups, sortent du bois mais les hommes rechignent un peu à aller au combat, l'attaque des bleus les dérangeant alors qu'il étaient tranquillement en train de cueillir des noisettes ! Le calme qui régnait dans leur secteur leur convenait parfaitement.

100_2612 

Au centre, la cavalerie tente un dernier effort en tirant su les yankees. Malgré le tir en enfilade, celui-ci est inéficace.

100_2613 

Le général sudiste comprenant qu'il ne pourrait plus renverser la situation fait sonner la retraite concédant la victoire à son adversaire. Ce dernier a lavé l'affront de la défaite qu'il avait subit le mois précédent et peut savourer une victoire, bien méritée.

100_2614

 

5 août 2013

CR Salem Church 3 mai 1863-30 juillet 2013. Scénario Billy Yank

Le mardi 30 juillet 2013, les membres du club valognais "Aigles et bannières" étaient réunis autour d'une table pour rejouer l'affrontement de Salem church, célébre épisode de la bataille de Chancellorsville.

Le contexte :

Ignorant de la défaite cuisante infligée à l'armée du Potomac par Lee et Jackson, le général Sedgwick, commandant du 6me corps de l'Union, séparé du gros des troupes, remporte un beau succès en s'emparant des hauteurs de Fredericksburg. Mais la progression des fédéraux est ralentie par la brigade Willcox reculant pas à pas jusqu'à ce que les renforts soient en vue. Il décide de livrer bataille près de Salem church. Sedgwick lance la brigade Brooks à l'assaut et remporte des succès notables dominant les sudistes par le nombre mais les renforts confédérés, galvanisés par leurs succès à Chancellorsville, affluent et repoussent sytématiquement tous les assauts des bleus. La nuit vient mettre un terme au combat.

Le scénario :

Il s'inspire des événements survenus entre 17h30 et la tombée de la nuit.

Les forces nordistes sont commandées par le général Didier et les renforts par le général Yves. Côté sudiste, la défense est confiée au général Jean-Louis et les renforts au général Fred.

100_2484Une partie du champs de bataille avec au centre la fameuse église.

 

Du haut du clocher de l'église, le Brigadier General Willcox observe les premiers mouvements ennemis. Il sait que de la résistance de ses troupes dépend la victoire. S'il  parvient à tenir et que les renforts arrivent rapidement, alors la victoire sera à portée de fusil.

100_2488

Le général Willock dans l'église de Salem (nota : comme il n'était pas possible de placer la figurine à l'intérieur, la presence du général est indiqué par le marqueur sur le toit) les 2 régiments de la brigade Willcocks, des cracks,  sont déployés derrières les barrières

Brook envoie sa cavalerie reconnaître le terrain. Les éclaireurs révèlent la présence de troupes ennemies dans l'église. Avant même qu'un ordre de repli puisse être donné, les vétérans de la brigade Mahone ouvrent le feu sur les malheureux cavaliers. (note : le défenseur bénéficie d'un placement caché)

100_2489Premier engagement au centre.


Le feu terriblement meurtrier des sudistes solidement retranchés provoque de lourdes pertes dans les rangs nordistes et leur déroute.

100_2490

Pendant ce temps, 3 régiments nordistes, dont un de Sharpshooters, montent à l'assaut soutenus par une artillerie meurtrière. Les rebs, malgré des pertes sèvères, tiennent le choc et ébranlent les lignes ennemies. Le moral des confédérés est d'autant plus haut qu'une excellente nouvelle vient de leur parveniir : les renforts du général Fred sont là ! : 2 brigades d'infanterie et une batterie d'artillerie.

100_2491

Sur l'autre partie du champs de bataille les choses évoluent : un régiment de "bleus" monte à l'assaut tandis que leurs camarades tentent de prendre l'église de force.

100_2492

Le général Didier est serin : même si la résistance sudiste est plus forte que prévue, il sait qu'il a le nombre pour lui.

100_2493B

Cependant une question le taraude : mais où est donc passé..... le général Yves? Une estaffette accourt lui apportant la bonne nouvelle : "Sir, les renforts sont là !"

100_2499

Hélas ! la joie est de courte durée. Une mauvaise nouvelle lui parvient : le général commandant l'assaut sur l'aile gauche a été tué ! Aussitôt, un colonel  prend le commandement du régiment .

100_2498

 Sur le flanc gauche, alors que les renforts montent en ligne, les choses se déroulent de manière imprévue : le régiment de" bleus" tombe dans une embuscade tendue dans un bois par des cavaliers sudistes démontés.

100_2501

 

Le commandement confédéré profite de la situation pour faire pivoter un de ses régiments afin de prendre les malheureuses recrues en enfillade les mettant en déroute.

100_2505

La déroute des recrues inquiète les autres unités (ils doivent tester leur moral) et, si elles tiennent bon, la confusion s'installe cependant.

100_2506

Pendant ce temps, sur l'autre secteur du champs de bataille la situation ne fait qu'empirer. Si deux régiments sudistes ont été mis en déroute et une batterie d'artillerie a été détruite, les vétérans retranchés dans l'église provoquent la déroute des Yankees tandis que le régiment privé de son général est en sérieuse difficulté menaçant d'être pris de flanc par les renforts du général Fred. Ce dernier, cependant, légèrment incommodé suite à l'explosion d'un obus, passe le commandement à un jeu officier prometteur du nom de Nicolas. (précision : contrairement à certaines rumeurs, cet officier n'est pas d'origine hongroise mais française). Seule bonne nouvelle pour les fédéraux : les sharpshooters ont franchi la route et manoeuvrent sur le flanc ennemi.

100_2507

L'atillerie nordiste prend pour cible les nouveaux venus sans leur faire de réels dégâts et l'inévitable se produit : les fédéraux craquent et partent en déroute laissant les sharpshooters esseulés et démoralisés. Le général nordiste ne peut que constater le désastre.

100_2510

 Cependant, le général nordiste ne compte pas s'avouer vaincu sans un dernier baroud d'honneur. Il ordonne à son artillerie de prendre l'église pour cible dans l'intention de l'incendier et d'enfumer les rebs comme des rats dans leur trou. Il ne réussit que trop bien et les confédérés se voient dans l'obligation d'évacuer le saint édifice.

100_2511

Sur l'autre flanc, le général Yves ne peut que constater l'incapacité de ses troupes à manoeuvrer correctement. Les deux officiers reconnaîssent leur défaite, la nuit venant mettre un terme aux combats. Les yankees ne devaient pas passer et ils ne sont pas passés ! Vive la Confédération ! South for ever !

100_2515

Debriefing : Le résultat est conforme à celui de la véritable bataille : les nordistes ne sont pas passés et les renforts sudistes sont arrivés à temps, comme en 1863. Ce qui indique le très bon niveau d'historicité de la règle de Pierre Laporte. Une très belle partie acharnée comme on les aime. Un grand merci à mes subordonnés Fred et Nicolas pour leur efficacité. Chapeau bas à nos adversaires qui se sont battus comme des braves et ont été à deux doigts de remporter la victoire, ou du moins,  d'empêcher la nôtre.

.

 

 

Publicité
Publicité
22 juin 2013

Uchronie : les soviets au secours des confédérés.

Retour sur la partie Billy Yank du 15 juin : Après avoir vaillament combattu les italiens dans un scénario pour la règle WW II "Blitzkrieg" se déroulant dans la pièce voisine, un char soviétique vient renforcer des confédérés en difficulté...... le temps d'une photo !

100_2401

19 juin 2013

Billy Yank. CR d'une bataille de rencontre disputée le samedi 15 juin 2013

100_2383

Le champ de bataille

100_2384

Ambulances nordistes

100_2385

Scène bucolique qui semble laisser indifférent un régiment de la "Iron Brigade" montant au front

100_2386

Le 1st Texas au centre du dispositif sudiste

100_2387

Aile gauche confédérée avec des unités d'élite.

100_2388

Sur l'aîle droite, deux régiments d'infanterie confédérée appuyés par de la cavalerie montent à l'assaut

100_2389

Le combat s'engage entre sudistes et nordistes bien retranchés tandis que la cavalerie confédérée peine à se mettre en route. Ces vétérans refusent de macher sur l'ennemi ce qui les fait devenir hésitants.

100_2390

Les texans, bien à l'abri derrière un mur, attendent l'ennemi de pied ferme. Les malheureux nordistes subiront sous peu leur feu terriblement meurtrier.

 

100_2391

Sur l'aile gauche, le dispositif nordiste se met lentement en place. En face,les hommes de  la brigade Beauregard les attendent, bien décidés à ne pas céder un pouce de terrain.

100_2394


Afin d'empêcher les nordistes de déployer une batterie sur la coline, avec de graves conséquences pour l'armée confédérée, le général Longstreet décide de l'occuper avec un régiment de vétérans. Hélas, un autre régiment, privé de soutien, doit se replier sous un feu yankee dévastateur entrainant avec lui le général. La cavalerie, quant à elle, dédaigne les ordres du général.

100_2395

Le dispositif yankee se met en place sur l'aile gauche. Des Sharpshooters accompagnés de leur général sortent du bois tandis que la cavalerie se met en ligne de même qu'un régiment de zouaves. Les confédérés se préparent à faire feu. Le combat promet d'être sanglant.

100_2396

La logistique de l'armée US à l'oeuvre : deux ambulances s'apprêtent à accueillir et à "traiter" les blessés.

 

100_2399

Les hommes de la "Iron Brigade" subissent de lourdes pertes en affrontant les texans.

100_2404


Les tirs furent si meurtiers de par et d'autre que les yankees et les confédérés tombent d'accord : les deux régiments de cracks déroutent simultanément !

 

100_2405

Les texans se ralient (mais partiront de nouveau en déroute sous peu) tandis que leurs homomogues nordistes poursuivent leur déroute (photo ci-dessous)

100_2406

 

100_2408

L'ale droite a craqué et Longstreet dépêche sa cavalerie au centre (enfin elle obeï aux ordres !) à la fois pour a préserver et pour essayer de reconstituer le centre et protéger l'artillerie.

100_2410

La cavalerie arrive cependant trop tard. Les Yankees déploient leur artillerie sur la coline. La cavalerie sudiste sera prise de flanc par un tir à mitraille qui, par miracle, ne cause que de légers dégâts. Le général nordiste risque de faire passer un mauvais quart-d'heure à ses arttilleurs ! Sur l'aile gauche, c'est le statu-quo : aucun des camps ne se décide à attaquer. La nuit tombant, les belligérants cessent le combat et font les comptes.

Billan : Les nordistes revendiquent la victoire ce que conteste le commandement confédéré. Si les yankees ont en effet porté un coup sévère aux rebelles, ceux-ci pnt empêché, ou du moins  retardé, l'avance nordiste en détruisant une des meilleures unités ennemies et en empêchant le déploiement de l'artillerie adverse. Alors, victoire ou défaite? Des observateurs européens parlent, eux, de match nul. Aucun des camps n'ayant réussit à détruire l'autre, gageons que nous retrouveront bientôt ces généraux sur un champ de bataille prêts à prendre leur revanche !

 

 

 

 

 

 

14 mai 2013

Rebels raiders on the high seas. GMT. Ouverture de boite.

Je viens de recevoir les deux titres de GMT tant attendus sur la marine de la guerre de sécession : Rebels Raiders on the High Seas et Iron and Oak.

Le premier traite de la guerre navale et fluviale. On y retrouve toutes les composantes de cette période : blocus maritime (plan Anaconda nordiste) et sa conséquence, les forceurs de blocus (voir la nouvelle du même nom de Jules Verne), les corsaires (dont, bien sûr le fameux Alabame coulé devant Cherbourg), les Ironclads, les forts etc. Comme d'habitude, le matériel est fort beau même si la carte, contrairement aux récentes publications de GMT n'est pas en dur, façon jeu de plateau. Le jeu est piloté par des cartes (Card Driven Game ou CDG) chaque camp ayant son propre paquet. Elles son claires et jolies illustrées de document d'époque. . Des dés aux couleurs des belligérants sont fournis ainsi que des socles et des marquers sous forme de jetons touges en plastique. Deux livrets accompagnent le tout : le livret de règles et le Playbook qui apportent de nouvelles règles optionnelles. Le livret de règle est bien fait, aéré avec de nombreux exemples de jeu. Et le tout est en couleurs !

Le matériel de Rebels raiders :

RRHS1La planche de pions représentant les bateaux :

RRHS2Les deux paquets de cartes :

RRHS3Les 2 livrets avec de belles reproductions :

RRHS4L'intérieur des livrets. On ne peut qu'en louer la qualité :

RRHS5

4 mai 2013

Gettysburg. Compte-rendu d'une partie Billy Yank

Billy Yank est une règle en français de Pierre Laporte destinée jouer les batailles de la guerre de Sécession avec des figurines 15 ou 20 mm. L'unité de base est le régiment composé de 5 plaquettes. C'est une règle relativement simple et très fun. Dans le club où je joue, des règles maison ont été ajoutées comme le tirage de cartes événements qui apporte du chrome au jeu.
Voici un compte rendu en images de la partie que j'ai jouée il y a 15 jours. Le scénario était librement inspiré d'un épisode de la première journée de la bataille de Gettysburg, Pennsylvanie. (1,2 et 3 juillet 1863). L'objectif des sudistes était de prendre un verger (Peach Orchard), traverser Devil's Den, pour s'emparer de  Little Round Top et Big Round Top. Si historiquement, cela à été un vrai carnage, sur la table de jeu, cela n'a pas été différent. Je commande une brigade sudiste qui doit prendre le verger et déborder les nordistes sur leur flanc droit tandis que mon partenaire doit s'emparer du ravin et des collines.

(cliquer sur les photos pour les agrandir.)
Le champ de bataille, le verger et le ravin matérialisé par un rocher


Ma brigade :


Les US marines dans le verger:


Les irlandais au centre :


Le dispositif nordiste sous l'oeil interrogateur de l'arbitre :


Mes hommes sortent du bois tandis que l'artillerie va prendre position:


La brigade de mon partenaire amorce son mouvement tandis qu'un de ses régiments décide dans découdre et ouvre le feu sur les yankees


Vue du côté nordiste :


Les combats font rage au centre alors que mes hommes se font décimer par des yankees bien retranchés. Depuis le début, ils refusent d'avancer, peu aidés par un général qui ne trouve rien de mieux que de tomber amoureux d'une belle yankee ! (via le tirage d'une carte événement) :


L'artillerie pilonne les positions sudistes sans entamer ni leur moral ni leur détermination :


Les choses commencent à devenir sérieuses car un corps nordiste comptant quelques troupes solides (zouaves, sharpshooters) franchi le gué. Et mes hommes qui refusent toujours de charger ! Au centre, le régiment craque et part en déroute. Heureusement il railiera et les nordistes seront anéantis (environ 80 % de pertes):


Sur le flanc droit, les affaires vont mieux et le ravin est entre nos mains. Les hommes franchissent la rivière et menacent directement Little Round Top seulement défendue par une batterie d'artillerie :


De mon côté aussi les choses s'arrangent puisqu'un de mes régiments charge le verger. Les nordistes affaiblis par les tirs d'artillerie ne tiendront pas longtemps :


Les régiments de mon partenaire se mettent en position d'attaque et s'emparent de la colline provoquant la déroute de l'artillerie ennemie :


Les renforts nordistes arrivent et prennent position sous le regard inquiet de mes hommes en position dans le verger :


Comprenant que la situation est grave, le général nordiste fait se replier deux régiments sur Big Round Top, dont le 20th Maine du colonel Chamberlain mais c'est trop tard, la partie touche à sa fin et les sudistes remportent une courte victoire.

28 août 2012

Gettysburg. 1-3 juillet 1863. Compte rendu de la première journée.

 Gettysburg. 1-3 juillet 1863. Compte rendu de la première journée.
Voici un petit compte-rendu de la première journée de la bataille de Gettysburg avec le jeu de Columbia Games. Il s'agit d'un système à blocs qui permet de simuler simplement le "brouillard de guerre". 8h00 Heth arrive en vue de McPherson Ridge tenu par...
Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité